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Retour sur la rentrée solennelle

Retour sur la rentrée solennelle
Conférence Breyer CDPC
Celle-ci s’est tenue le jeudi 31 janvier 2019 au centre Panthéon

Ce jeudi 31 janvier s’est tenue, pour la deuxième année consécutive, la rentrée solennelle de l’Ecole doctorale de Droit privé (ED6), moment privilégié de la vie de l’ED6.

M. le professeur Bonneau, directeur de l’ED6, a tout d’abord pris la parole, pour remercier les doctorants et professeurs, nombreux à s’être déplacés. Il a souligné que le diplôme de doctorat n’était pas une fin en soi, mais un début, une base sur laquelle les doctorants construisent leur avenir ; il s’est également félicité du lancement du nouveau site de l’ED6, avec l’aide des représentantes des doctorants et du Bureau de la recherche.

C’est ensuite le professeur Leveneur, vice-président de la commission de la recherche de l’Université et directeur du Laboratoire de droit civil, qui a pris la parole pour partager son expérience et présenter le Laboratoire ainsi que l’intérêt pour les doctorants de s’y retrouver pour y travailler et échanger avec les autres membres, et notamment les maitres de conférences et professeurs qui viennent y faire leurs recherches.

Le professeur Rebut, directeur adjoint de l’Institut de criminologie et de droit pénal de Paris (ICP), a rappelé la tradition centenaire dans laquelle les doctorants de l’ICP, tout particulièrement, s’inscrivaient, et souligné l’excellence des formations en droit et en droit pénal de l’Université.

Madame Saada, directrice de la recherche, a, quant à elle, précisé le cadre réglementaire des études de doctorat. Elle a également rappelé aux doctorants l’importance de respecter les délais prescrits par le bureau des études doctorales, et les a enjoints à ne pas hésiter à saisir l’administration en cas de nécessité, sans attendre.

Mesdames Gobin, Chavarot et Saunier, représentantes des doctorants élues au conseil de l’ED6, ont présenté leur bilan au bout de deux années, marqué par plusieurs réussites indéniables : la première tenant à l’organisation de rentrées solennelles pour l’ED6, événement récent mais déjà incontournable ; la deuxième, étant l’augmentation du nombre d’ouvrages pouvant être empruntés par les doctorants contractuels à la bibliothèque universitaire, ainsi que l’allongement de la durée du prêt ; et la troisième, avec le site internet de l’ED, lancé le 30 janvier, qui a vocation à être une porte d’entrée et un outil de communication performant s’adressant aux futurs étudiants et aux doctorants. Elles ont enfin lancé un appel aux bonnes volontés, car leur mandat arrive à échéance en novembre prochain.

Ce sont ensuite deux professionnels qui se sont adressés à l’assemblée réunie, pour leur faire part de leur expérience doctorale, et surtout de la manière dont le doctorat constituait un atout fort dans le monde professionnel.

Le professeur Malassigné, docteur de l’université Paris 2, a souligné l’importance du travail de doctorat, qui constitue un cheminement formateur. Le doctorat est, pour reprendre ses propos, « une arme à une cartouche » dont le résultat suivra le docteur qui souhaite entamer une carrière académique, de la qualification aux fonctions de maître de conférences à l’agrégation. Il faut donc que le doctorant soit attentif à son sujet, n’hésitant pas à s’ouvrir à d’autres disciplines (sociologie, histoire, etc.) et veillant à ne pas perdre de vue tant le général que le particulier.

Maître Valory, vice-président de l’AFDD, a fait part de sa perspective en tant que professionnel. Le doctorat est un outil important qui est aisément valorisable lors d’une carrière d’avocat ou de conseil juridique. Il est le témoin de l’aptitude du docteur à se saisir de problèmes juridiques, qu’il en soit spécialiste ou non. Les docteurs en droit souffrent d’un préjugé qui est, selon lui, infondé, selon lequel le doctorat en droit ne serait pas un diplôme pratique. Il a souligné la situation ubuesque de certains docteurs en droit, qui ne font pas état de leur diplôme. Sa pratique professionnelle lui a montré que son diplôme de docteur était un atout important et qu’il fallait donc que les doctorants n’aient pas peur de le valoriser.

Enfin, M. Lahrer, docteur de l’université Paris 2 et cofondateur de Okaydoc, a présenté sa jeune startup qui a vocation à promouvoir les doctorants et docteurs au sein des entreprises, en leur permettant notamment d’intervenir et/ou de rédiger des notes sur des sujets techniques.

A ces présentations denses, mais très enrichissantes, a succédé un moment de convivialité qui a permis aux doctorants d’échanger sur un mode moins formel avec les professeurs qui étaient venus nombreux assister à cette rentrée.